Pour une capacité cumulée de 690 MW, le couple Souapiti-Kaléta peine actuellement à produire cette capacité. En compagnie du ministre de l’Energie, de l’hydraulique et des Hydrocarbures ce mercredi, 3 juillet sur ces deux sites, nous avons pu constaté que la baisse du niveau d’eau est en grande partie la cause de cette faible production.
Selon les techniciens, le niveau de l’eau est le plus bat depuis la construction de ces barrages et plus loin du niveau critique (185.50). Alors que le niveau normal de l’eau pour faire fonctionner toutes les turbines des deux barrages est de 210.
Actuellement, nous expliquent les techniciens des deux barrages, il n’y a qu’une seule turbine sur 4 de Souapiti qui fonctionne pendant la journée. Et une seconde turbine s’ajoute le soir. A Kaléta, sur les trois (3) turbines d’une production de 240 MW, il n’y a qu’une seule qui produit présentement.
Les défis donc que nous faisons face sont hydroélectriques et le changement climatique fait parti des réalités. « Aucune fissure et les turbines sont arrêtées parce que le niveau d’eau ne permet pas aujourd’hui de les tourner. Et vous ne verez dans aucune communication de la part de l’EDG où c’est écrit que par défaut des centrales thermiques ou centrales hydroélectriques de Souapiti et Kaleta .Toutes les communications c’est écrit c’est le niveau d’eau qui est bas », nous informe-t-on.
Autre réalité palpable, est qu’il ne pleut pas suffisamment dans la zone en ce moment. C’est donc dire que chacun doit se patienter et attendre les solutions déjà entreprises par le gouvernement à travers le département en charge de l’Energie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures.
Youl
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Last modified: 4 juillet 2024