Inondations en Guinée : six cas de morts et des centaines de ménages impactés

Depuis le début du mois de juillet, la Guinée fait face à de fortes précipitations. Conséquence, plusieurs cas d’inondations ont été enregistrés, provoquant des pertes humaines et d’importants dégâts matériels d’après l’Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires (ANGUCH).

Les communes les plus touchées depuis le 1ᵉʳ juillet sont « Coyah, Matoto, Dubreka, Sonfonia, Lambanyi, Dixinn, Ratoma et Manéah », selon les autorités.

Un rapport provisoire de l’Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires (ANGUCH) dresse un bilan inquiétant. « 713 ménages ont été impactés, avec 4 056 personnes directement touchées par les crues et les effondrements sur la période du 28 juin au 4 juillet 2025 », indique l’agence.

Pire encore, la même source fait état de pertes en vies humaines. « Du 28 juin au 14 juillet 2025, six décès ont été confirmés suite aux inondations et sept blessés légers recensés. »

Face à l’ampleur de la catastrophe, la Protection civile reste fortement mobilisée. « Elle poursuit ses opérations de sauvetage et d’évacuation dans les zones les plus sinistrées, souvent difficiles d’accès à cause des routes inondées », précise-t-on.

La situation reste préoccupante, d’autant plus que « la pluviométrie demeure intense, avec des prévisions météorologiques qui annoncent la poursuite des fortes précipitations dans les jours à venir ». Pour répondre à l’urgence humanitaire, « des abris temporaires sont en cours d’aménagement dans certaines écoles et maisons des jeunes ».

Ces inondations mettent une nouvelle fois en lumière les faiblesses structurelles des zones urbaines guinéennes. « Cette nouvelle catastrophe soulève une fois de plus la vulnérabilité des zones urbaines aux risques d’inondation, accentuée par les constructions anarchiques et les caniveaux obstrués par les ordures ».

Des équipes de l’ANGUCH poursuivent actuellement les évaluations sur le terrain pour affiner le bilan et coordonner les interventions.

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com